Faire la planche
À une époque ancienne, les bandes dessinées étaient réalisées sur une structure immuable, qu’on appelait le gaufrier : 4 bandes de 3 cases chacune, toutes de même taille. Cela permettait aux éditeurs de changer facilement de format, de couper le travail des dessinateurs comme ils le souhaitaient afin de les publier en strips, en demi-pages ou en pages complètes... Les premières histoires de Spirou par exemple étaient réalisées de cette façon. L’inconvénient, c’est que la mise en page est assez monotone.
On préférera donc une mise en pages plus variée, où la taille des cases est adaptée à l’histoire. Aux débutants nous conseillons pour chaque planche un nombre de cases impaires (7 ou 9 par exemple), avec 1 ou 2 cases de grande taille, autour desquelles s’organisent les autres cases plus petites. Mais évite les compositions trop compliquées si tu débutes : la mise en page doit être au service de l’histoire. Pense avant tout à la clarté de ta mise en page. Attends d’être un auteur de BD chevronné pour jouer les virtuoses !
Sois attentif aux jeux de cadrages (gros plan, plan moyen, plan américain, plan d’ensemble...) et aux angles (vue normale, plongée, contre-plongée) en fonction de ce que tu veux faire éprouver au lecteur.